Relativité du sport

Dans BLOG
Je crois que j’aime le sport pour la relativité de ses valeurs et le recul qu’il aide à prendre sur la vie.
Ces deux images sont prises dans les Pyrénées à un an et quelques semaines d’intervalle.
La première, au sommet du Tourmalet en 2019, symbolise la détresse d’un groupe qui a travaillé, souffert, construit ensemble et qui n’a pas réussi à franchir la dernière marche.
Celle d’aujourd’hui, à Loudenvielle, incarne le bonheur d’une équipe, heureuse d’avoir réussi son coup.
Avec Nans, Benoit, Vincent, l’architecte de toute l’histoire.
Avec Romain, serein, quatrième du général…
Entre les deux, les mêmes heures passées à s’entraîner, à bâtir, à réfléchir pour être plus performants. Presque rien et un monde les sépare.
La route est encore très longue et bien escarpée jusqu’à Paris…
Dans cette « bulle » étrange du Tour post-covid, il faut savourer ces instants précieux, conscient qu’un grain de sable peut faire basculer la pièce du côté obscur.
A l’heure des conclusions tweetées avec certitude d’un pouce pressé avant d’envisager de réfléchir et des analyses à la tronçonneuse « attrape-clics » profitons juste des bons moments…
Ceux construits avec une chouette bande de mecs bosseurs et talentueux.